27th jan2012

Gérardmer : Comforting Skin

by Kasilla

Hors compétition – Comforting Skin – Derek Franco

Koffie est une jeune femme très seule. D’un physique commun avec 3-4 kilos en trop, mais surtout très peu sûr d’elle, ses relations avec les hommes sont chaotiques.

En collocation avec un ami d’enfance dont elle est secrètement amoureuse , elle vit de petits boulots et ne revoit sa famille que pour passer un peu de temps avec sa petit soeur Peg, ses parents l’accablant de reproches.

A tendance dépressive, un jour de mornes errances, elle tombe sur un boutique de tatouages et entre. Elle en ressortira avec un magnifique dessin sur l’épaule, dont l’exposition lui redonnera dans un premier temps le sourire, mais dont très vite la présence va devenir envahissante

Alors voilà un sujet qu’on ne lit pas tous les jours : un tatouage maudit. Parce que ce dessin n’est pas juste un entrelassement d’arabesques fait à l’encre, mais une entité vivante, qui se transforme, se déplace sur la peau de Koffie et lui parle, c’est tout de même pas commun. Et moi j’aime les choses pas communes.

Je suis donc arrivée à la projo de Comforming Skin (pourtant en VO non sous-titrée ^^’) pleine d’espoir de voir enfin quelque chose d’original. Alors oui, j’ai été prise par le sujet, l’ambiance, les personnages… mais quelle lenteur !

Le film dure 1h50 et mets déjà rien de moins que 30 minutes à démarrer. Alors ok, il faut bien faire comprendre au spectateur qu’elle est malheureuse cette pauvre Koffie, à la limite du suicide… mais quand même. Et une fois l’acteur principal (le tatouage) arrivé en scène, on se mets à attendre avec impatience chacune de ses interventions… mais c’est long !

Donc pour moi Comforming Skin c’est un peu un gachis. Ce sujet aurait mérité une interprétation plus péchu, des personnages plus vivants (à croire qu’ils sont tous sous Lexo), un rythme plus adapté à une possession qui va en faite crescendo… mais qu’on ne ressent pas à cause d’un rythme inadapté.

Trackbacks & Pings

  • Festival de Gérardmer : Day 3 | La Fille du Rock says:

    [...] Koffie est une jeune femme seule. Elle a des soucis avec sa famille, vit de petits boulots peu reluisants et désespère de trouver un homme qui l’aime. Un jour de grosse déprime, elle décide de se faire tatouer. Mais les beaux arabesques qui ornent son épaule et font sa fireté vont vite s’averrer plus emcombrant que prévus (une critique plus détaillée ici). [...]

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