30th sept2014

[Jeu] Diamond Digger Saga

by Kasilla

Alors là je vais en parler super vite car ce n’est qu’un premier avis-éclair, mais cela me semblait important.

Je l’avoue avec une petite honte : il arrive à la hard core gameuse que je suis de parfois faire ‘mumuse’ sur un petit jeu casu sur mobile. Etant une adepte des jeux King.com – comme Candy Crush Saga, Farm Heroe Saga ou Bubble Witch 2 – j’ai de suite était tenté quand j’ai vu apparaître ce nouveau titre sur mon Play Store…

Manque de bol 1. je n’ai pas compris de suite comment ça marchait (je me sentie bêêêête !) ; 2. j’ai eu beau taper comme une dingo sur mon écran, ça a rarement un effet sur le bazar. L’hypothèse qui me vient de suite à l’esprit, c’est que le jeu est peut-être trop récent et pas encore tout à fait optimisé pour les smartphones Android et qu’il est peut-être encore un peu buggé (c’est souvent la version iPhone qui est prête en premier).

Dans tous les cas, mauvaise utilisation de ma part ou version alpha-beta-patata, le résultat c’est que j’ai extrêmement vite laissé tomber, une 1er chez moi pour un jeu King, d’ordinaire gage d’amusement instantanée (et très chronophage si on se laisse faire). Si vous avez de meilleurs résultats, n’hésitez-pas à me le signifier en commentaires, mais perso si ça tourne pas nickel au premier essai, je m’attarde rarement. Et vous ?

Diamond Digger Saga UNE

Diamond Digger Saga
Editeur : King.com
Sortie : juin 2013 sur iOS
Genre : Réflexion
Plateforme(s) : iPhone, Android, Facebook, web… (infos ici…)

30th nov2012

[Ciné] Les Mondes de Ralph

by Kasilla

Ralph la Casse va fêter ses 30 ans. Son seul talent, c’est de casser tout ce qu’il touche. Il vit seul dans une décharge et jalouse ses voisins. Le souci, c’est que Ralph est un personnage de jeu vidéo et qu’après toutes ces années, son rôle de ‘méchant’ lui pèse.

Quand on est comme Ralph, que l’on vit dans un jeu, on est programmé pour remplir une fonction, répondre aux commandes des joueurs… mais ça, c’est lorsque la salle d’arcade est ouverte ! Quand elle ferme ses portes, on découvre que tout ce petit peuple a une vie à côté, peut se balader de jeux en jeux et se changer les idées.

Après 30 ans de cassage de briques, de destruction d’immeubles, Ralph aimerait enfin changer son quotidien et être apprécié par ses ‘collègues’. Mais dans le jeu Felix Fix Junior, c’est… Felix Fix Junior le héros, celui qui est apprécié de tous et qui ramasse les médailles. Ralph n’est que le méchant, celui qui détruit pour que Félix ait l’occasion de tout réparer et d’avoir le beau rôle.

Wreck-it Ralph démarre donc par un sentiment malheureusement fréquent chez les enfants : la notion de rejet. Ralph va donc tout faire pour parvenir à s’intégrer, ne plus vivre seul et exclu. Et pour cela, il est persuadé qu’il lui suffit de ramener une médaille, preuve de courage et de talent, pour être adulé par tous. Comme dans tous jeux, c’est donc là sa quête, l’excuse qui va le pousser à quitter sa borne d’arcade, partir en exploration et vivre de grandes aventures.

Comme dans tout bon Disney, on y évoque les différences (comme la petite Vanellope qui est ‘malade’ et que les autres enfants rejettent), le ‘combat’ du deuil, de difficulté d’être jugé sur les apparences… mais aussi l’entre-aide, le courage, l’altruisme. Toutes ces bonnes vieilles valeurs chères aux films destinés à nos chères têtes blondes, qui ont tellement besoin qu’on leur farcisse le crâne de leçons (hum… oups, ça m’a échappé !).

Mais là où certains vous les enfoncent à coups de pelle, Les Mondes de Ralph le fait de façon ‘ludique’, épique et coloré. Pas de discours moralisateurs, juste des personnages qui tentent de faire avec leurs passifs et d’avancer dans le ‘jeu’ malgré tout. Et quel bonheur pour les gamers de retrouver certains de leurs héros cultes comme ceux de Street Fighter, Sonic et même Pac-Man ! Saurez-vous les trouver tous ?* ;)

Je me dois cependant d’être 100% franche : Les Mondes de Ralph n’est pas le blockbuster qu’on m’a vendu, pas vraiment. En tant que passionnée de jeux vidéo, j’y suis forcement un peu plus sensible que les autres spectateurs probablement, mais pas assez ‘naïve’ pour me contenter de mignons simili Sacboys acidulés pour me faire grimper aux rideaux. Cependant, j’avoue que les valeurs qu’il tente de véhiculer sont louables, mais comme dans le monde de SugarRush, c’est beaucoup trop sucré pour moi. Et puis je ne suis pas la cible et je me plais à croire que – comme les 6-12 ans présents dans la salle ce jour-là – Ralph et ses amis vont plaire au plus grand nombre. Wait and see…

Date de sortie : 5 décembre 2012 – Durée : 1h41
(en Avant-première au Grand Rex depuis le 21 novembre)
Réalisé par Rich Moore
avec les voix de John C. Reilly, Sarah Silverman, Jack McBrayer…
En première partie de cette projo, nous avons eu le plaisir de découvrir le documentaire de Bertrand Amar : Génération Pixels.

* : clin d’oeil à « Attrapez-les tous » phrase clé dans Pokemon !