29th déc2012

[Ciné] Jack Reacher

by Kasilla

Un ancien sniper est arrêté après avoir tué 5 personnes au hasard et de sang froid dans la rue. Quand les policiers l’interroge sur les raisons de ce crime odieux et gratuit, il ne daigne dire que quelques mots : « Contactez Jack Reacher ». Et alors que la Police le recherche en vain, Jack se présente et affirme que l’homme qu’ils ont arrêté n’est pas le tueur ! Commence alors une enquête en roues libres…

Produit par Tom Cruise et interprété par Tom Cruise himself, Jean Reacher m’a de prime abord fait très peur ! Alors d’accord, j’ai un vrai problème avec le monsieur depuis quelque temps, son côté vieux beau mégalo commençant à prendre le pas sur ses talents d’acteur.

Mais bon, j’aime bien les enquêtes et les films à l’action plutôt pêchue, j’avais envie de croire que ce film avait plus de substance que ce que laissait présager son trailer assez commun. Le héros « Jack » est un personnage énigmatique, on sait juste qu’il a travaillé comme enquêteur dans l’armée et que depuis son départ, personne ne sait jamais où il se trouve, il est sorti du système. Mouaip…

Et puis, Jack c’est un peu LE super mec : beau gosse, expert en armes, en combat, en pilotage… un genre de Batman sans le costume noir. Du coup, forcement, sa perfection agace un peu. Quand à la blonde de service – Rosamund Pike – elle est loin d’être Miss America, elle est assez peu charismatique, plutôt quelconque, sans intérêt.

Et puis on se prends au jeu. On finit par se poser les mêmes questions que Reacher et les flics qui enquêtent sur la même affaire, ça « sent le sapin » comme on dit. On se surprend à noter chaque indice, à relever chaque incohérence et petit à petit on voit s’ouvrir une trame beaucoup plus complexe et intéressante que prévue.

Si on ajoute à cela quelques scènes d’action qui dépotent, même si Jack Reacher ne prend réellement corps qu’au bout d’une bonne demi-heure, il reste un bon divertissement… en tout cas, moi je n’ai pas vraiment vu ces 2h11 passer !

Date de sortie : 26 décembre 2012 – Durée : 2h11
Réalisé par Christopher McQuarrie
avec Tom Cruise, Rosamund Pike, Robert Duvall…

19th déc2012

[Ciné] The Hobbit

by Kasilla

Ne vous en faites pas, je vais être brève. Des critiques sur Le Hobbit : un Voyage Inattendu, il y a en tellement sur le web, que je ne vois pas trop l’intérêt de vous imposer une énième vision du film. Donc on va faire autrement cette fois-ci.

Tout d’abord, comme vous le savez surement, le film est basé sur le roman de J.R.R. TolkienBilbon le Hobbit – préquel de la fameuse trilogie du Seigneur des Anneaux. Cependant, lorsque Tolkien l’a écrit dans les années 30, il voulait pouvoir ouvrir les portes de son monde fantastique – les Terres du Milieu – à une population jeune (il était prof à la fac). C’est un récit de voyage et d’aventure, traité de façon plus légère et simple, destiné aux adolescents (ici pas de monde à sauver, juste une montagne à reconquérir… moins de pression donc ;)

Au départ, j’avais des doutes sur la longueur : sur mon étagère, la trilogie Lord of the Ring fait environ 15 cm de large, The Hobbit, moins de 2 cm… mais comment faire 9h de film avec si peu ? Et bien il semblerait que Peter Jackson ait pris certaines libertés avec le roman. L’ayant lu gamine, je ne me souvenais que des histoires clefs (les 3 trolls, la caverne aux gobelins, le jeu des devinettes…) et elles sont apparemment bien là… bien enrobées avec d’autres trucs inconnus au bataillon, mais qui donnent une sorte de liant au tout.

Ensuite, la technologie. Alors pardon aux techniciens si je me trompe, mais le HFR en 48 fps IMAX 3D et tout le tintouin, c’est une tuerie ! J’ai cru lire sur Tweeter « C’est comme une fenêtre sur une autre dimension » et bien c’est exactement ça ! L’image est tellement fluide qu’alliée aux paysages magnifiques des contrées de Middle-Earth, c’est juste sublime ! Pour dire, pendant la séance, je suis restée bouche-bée… et il en faut pour me faire taire !

Je vous parlais récemment de la 3D magnifique de l’Odyssée de Pi… et bien là c’est en même temps d’un autre ordre mais à la fois encore au dessus. Ce qui est magnifique dans Life of Pi, c’est les images qui sont magnifiées par la 3D. Dans The Hobbit, Jackson aurait pu filmer un trou de taupe, ça aurait tout de même était impressionnant : la technologie fait 80% de boulot.

Donc je vais tenter d’être franche avec vous. Ado, j’ai baignée dans cette culture Heroic-Fantasy : j’ai lu tous les Tolkien, les Moorcock, les Zimmer Bradley et compagnie… et j’ai joué aux Jeux de Rôles ! Aussi, quand Lord of the Ring est sorti au cinéma, j’étais forcement obligée d’aimer : tout ce que j’avais imaginé pendant des années était enfin sous mes yeux ! Et puis j’ai grandi et me suis détachée de ce monde imaginaire. Avec Le Hobbit : un Voyage Inattendu et ces images sublimes (et malgré un scénario moins prenant) je suis retourné dans ce monde merveilleux pendant presque 3h. Alors je n’y retournerai pas, je n’achèterai probablement pas le blu-ray à sa sortie… mais l’avoir vu au cinéma a été une expérience magique que je ne regrette pas une seconde et je vous encourage à en faire autant.

Date de sortie : 12 décembre 2012 – Durée : 2h45
Réalisé par Peter Jackson
avec Ian McKellen, Martin Freeman, Richard Armitage…

17th déc2012

[Ciné] L’Odyssée de Pi

by Kasilla

Un jeune journaliste débarque sans trop savoir pourquoi chez un inconnu pour l’interviewer. Cet inconnu c’est Pi Patel. L’homme raconte alors son enfance à Pondichéry dans le zoo de ses parents, sa curiosité pour les religions, l’ingéniosité dont il devait faire preuve pour sortir du lot. Le fait le plus marquant de son existence : avoir réussi à survivre à un naufrage, ainsi qu’à la cohabitation sur un canot de sauvetage… avec un tigre du Bengale.

En résumé (comme cela se voit sur l’affiche et dans la bande-annonce), voici l’histoire d’un jeune homme qui se retrouve sur une minuscule barque au milieu de l’océan Pacifique avec un animal carnassier et affamé. Le scénario  est assez librement adapté  d’un roman de Yann Martel daté de 2001 et pour lequel il a reçu plusieurs prix littéraires. Un postulat de départ qui, selon mes critères, n’était pas spécialement folichon.

Mais quand j’ai vu que le réalisateur Ang Lee était aux commandes, je me suis souvenu avoir adoré ce qu’il avait fait avec Tigre et Dragon, Le Secret de Brokeback Mountain et Raison et sentiments (on va oublier Hulk hein ^^’). Donc sans partir conquise, dès lors, c’est une véritable curiosité qui m’a motivée à me rendre à cette projo de 2h05 en 3D en cette soirée hivernale glaciale.

Alors on récapitule : un scénario farfelu, des acteurs inconnus (ah si, y’a Gérard Depardieu… oui, moi aussi ça m’a fait bizarre), des animaux, de l’eau à perte de vue, de la 3D floue et le risque potentiel de s’ennuyer pendant plus de 2h… et bien j’ai adoré !

Tout est centré sur le personnage du jeune Pi et sa personnalité hors normes. De petit garçon extraordinairement curieux et inventif, il va devenir un jeune homme dont la personnalité (issue d’une éducation à la rude) va lui permettre de cohabiter avec un animal sauvage de plus de 200 kilos, avec le strict minimum de survie. Il va devoir faire preuve de trésors d’ingéniosité, d’un courage extraordinaire, de renoncement.

En clair, Life of Pi (en VO) n’est rien moins que ce que j’ai vu de plus beau, de plus abouti en terme de cinéma 3D ! Ses effets techniques enterrent définitivement James Cameron et son Avatar : fini les feuillages qui débordent légèrement de l’écran, ici c’est plus de l’ordre du colibri qui vient voler sous vos yeux et du tigre qui vous saute au visage ! Les images sont époustouflantes, la photo sublime, les paysages oniriques… il n’y a pas un plan à jeter !

Ajoutez à cela une dose d’humour salvatrice, une trame bien construite, une bande originale parfaitement adaptée et des vrais moments d’anthologie. A la fois prenant, parfois angoissant et surtout très éprouvant (bon ok, j’ai pleuré !), une oeuvre cinématographique rare.

L’Odysée de Pi c’est la genèse d’un jeune garçon extraordinaire, une épopée sur l’instinct de survie démesurée dont seul un adolescent hors du commun pouvait faire preuve. Mais c’est aussi une histoire fantastique et émouvante, un voyage entre réalité et illusion, entre le ciel et les abysses, par delà la vie, le rêve et la mort. Un film qui aurait pu paraître assez prétentieux s’il n’avait pas été dirigé par ce réalisateur de génie qu’est le modeste Ang Lee.

Date de sortie 19 décembre 2012 (- Durée : 2h05)
Réalisé par Ang Lee
avec Suraj Sharma, Irrfan Khan, Adil Hussain…

12th déc2012

[DTV] Dragon Age : Dawn of the Seeker

by Kasilla

Dans les vertes contrées d’Orlais, religion et magie cohabitent tant bien que mal. Mais lorsque des mages noirs débarquent et tuent sans vergogne sur leur passage, l’Ordre en place tente de les arrêter. Parmi ces fidèles chevaliers, Cassandra va se aire piégée, accuser à tord et va devoir fuir pour enquêter et tenter de sauver le Royaume…

Pour la gameuse que je suis, Dragon Age c’est avant tout Dragon Age Origins, LE jeu qui m’a mangé le plus de vie en 2009. Des graphismes magnifiques, plusieurs archétypes disponibles offrant une multitudes d’aventures différentes, un scénario et un monde aux multiples facettes… bref, un univers qui méritait de ne pas rester cantonné au jeu vidéo.

L’histoire est somme toute assez classique (des vilains magiciens, des elfs, des traîtres, des dragons, etc.) et les graphismes pas toujours égaux, mais c’est clairement l’ambiance qui fait tout ! En fait, tout repose sur la personnalité de l’héroïne – Cassandra – son côté femme forte au sale caractère… mais humaine et éprise de justice avant tout.

Alors pour les fans de la licence Heroic-Fantasy de Bioware, un anime sympa à voir en attendant Dragon Age Inquisition (fin 2013), à visionner en japonais sous-titrés en français évidemment (aussi disponible en doublage français et anglais).

Date de sortie : 5 décembre 2012 – Durée 1h34
Film d’animation réalisé par Fumihiko Sori

03rd déc2012

[Ciné] Mais qui a re-tué Pamela Rose ?

by Kasilla

Plusieurs années après la résolution du meurtre de la strip-teaseuse Pamela Rose, les pires agents du FBI – Bullit et Riper – sont brouillés. Douglas Riper a quitté le terrain et pris du poids, quand Richard Bullit, il a quitté l’Agence et vit dans la campagne américaine avec sa guitare et son chien. Mais lorsque le cercueil de Pamela Rose est dérobé, nos 2 vétérans devront reprendre du service…

Dans le 1er opus des aventures de nos 2 agents américains (au fort accent parisien !), Kad et Olivier avaient fait confiance à Eric Lartigau à la réalisation. Mais cette fois-ci, ils reprennent le flambeau eux-même… et ça donne quoi ?

D’abord, si vous ne connaissez pas le style d’humour de ces 2 comiques, je vous conseille d’aller vous renseigner, de regarder quelques vidéos sur You Tube d’abord, parce que c’est… spécial ^^’ A base de déguisements, de jeux de mots improbables, de comique de répétition et d’une ambiance France Profonde en général assez marquée, ils ont su laissé une empreinte dans le panel du comique made in France. Cependant, cela reste atypique et ça ne plaira pas forcement à tous.

L’histoire se déroule donc plusieurs années après le 1er Mais qui a tué Pamela Rose où les 2 agents du FBI se sont éloignés et ont vieillis. Le film démarre avec le vol du cercueil de l’ex-gogo-danseuse, mais très vite l’affaire dérive en menace d’assassinat de la présidente des Etats-Unis… et quelle présidente ! Audrey Fleurot (Dame du Lac hilarante dans Kaamelott, vous l’avez aussi – entre autres – vue dans Engrenages) est hilarante en dirigeante rousse incendiaire, tous ‘arguments’ dehors… mais complètement allumée !

Aussi à l’affiche, Omar Sy en chef de la sécurité de la présidente, Laurent Lafitte en chef adjoint du FBI et ses hérésies capillaires ou
Guy Lecluyse (éternel ‘bonne bouille’ et 2e rôle, vous avez dû le voir récemment sur W9 dans la série Soda). Pour ma part, j’ai trouvé Omar Sy un peu au dessus du lot, sans doute grâce à son rôle un peu plus en finesse que les autres.

Souvent borderline dans les propos et les situations, parfois à la limite de l’hallucinatoire, Mais qui a re-tué Pamela Rose aurait pu être un scénar plan-plan ponctué par des blagues à 30 centimes d’euros. Là, c’est plutôt plusieurs sketchs inspirés de leur univers, relié par un léger fil conducteur. Pas de quoi casser 5 pattes à un ornithorynque, mais ça fait rire et c’est déjà pas mal.

Mais qui a re-tué Pamela Rose est donc une suite plutôt logique dans le sens ou, même après 9 années, Kad et O ont gardé leur humour bien à eux et le font plutôt bien ressortir. Un scénario en forme de Kamoulox, des seconds rôles qui se font visiblement plaisir, nos 2 trublions en pleine forme, autant dire que si vous avez aimé le 1er, il y a peu de chance que vous soyez déçus par le second.

Date de sortie : 5 décembre 2012 – Durée : 1h30
Réalisé par Kad Merad, Olivier Baroux
avec Kad Merad, Olivier Baroux, Audrey Fleurot…

Et parce qu’on ne rigole pas (lol) avec la promo, les agents Riper et Bullit ont leur compte Twitter, avec chacun leur humour spécifique, tout en subtilité (j’imagine le(s) Community Manager(s) derrière ! lol).