27th août2013

[Ciné] The Conjuring : Les Dossiers Warren

by Kasilla

Dans les années 70, les enquêteurs paranormaux Ed et Lorraine Warren sont reconnus pour leur professionnalisme dans le monde entier. Cependant, lors d’un exorcisme qui a mal tourné, Lorraine – la presciente du couple – reste fragile et perturbée. C’est là qu’une femme vient les supplier de libérer sa maison et sa famille d’un revenant qui nourrie des intentions plus que belliqueuses à leur encontre. Devant la gravité des faits, Lorraine persuade son mari de se rendre chez les Perron pour tenter de les aider… ils vont alors se retrouver plongés dans l’horreur.

Ce qui me lise régulièrement (hope !) ont dû se rendre compte que j’étais une adepte des films d’horreur. Entre le Festival de Gérard qui engouffre toutes mes économies, ainsi que l’Etrange Festival et le PIFFF à Paris, là où il y a du film qui vous retourne le bide, vous me croiserez souvent. Mais pour être tout à fait honnête, je suis assez souvent déçue… à croire que les films de genre, ça n’est plus ce que c’était. Aussi, quand une pépite comme The Conjuring sort, autant dire que j’étais la première à faire le pied de grue pour le voir… et j’en redemande !

Tout d’abord, il faut savoir que Conjuring : les Dossiers Warren est le dernier film du réalisateur James Wan, qui s’est fait les dents sur le 1er Saw (le seul qui ne mérite pas la benne à ordure selon moi) puis sur Insidious (très sympa… et le 2e opus sort en octobre !)… pas si mal pour un p’tit jeune de la trentaine non ? Basé sur une histoire vraie, celle des Warrens, un célèbre couple d’exorcistes qui à vécu au Etats-Unis dans les seventies, Ed, seul exorciste reconnu par l’église catholique bien que non prête et Lorraine, doué d’une empathie voguant sur les rives de la pré-science.

L’histoire qui nous est conté dans Conjuring : les Dossiers Warren est celle qui a été la plus difficile pour eux, la plus glauque, la plus dangereuse. Car lorsque Carolyn Perron les rencontre pour leur faire part de phénomènes plus qu’étranges dans la demeure de campagne qu’ils viennent d’acquérir, ils croient d’abord au canular. Mais l’insistance de la mère de famille réussi à sensibiliser Lorraine – elle aussi maman d’une petite fille – et c’est à peine les portes de la fermette passées qu’elle va comprendre que les faits sont réels et très sérieux.

Avec ses fondations basées sur le réel (un histoire vraie légèrement romancée pour les besoins du film… y crois qui voudra bien), son ambiance particulièrement lourde et l’attachement que l’on fini par avoir pour ses personnages, The Conjuring fait trembler d’angoisse et d’inquiétude face à cette entité inconnue mais clairement maléfique qui tente de faire du mal à cette jolie petite famille. Un film qui ne se satisfait pas de simples jump scares et de musiques stridentes, mais joue sur la pénombre et l’inconnu pour glisser lentement mais surement vers l’horreur. Un petit bijou.

Date de sortie : 21 août 2013 – Durée 1h50
Réalisé par James Wan
avec Vera Farmiga, Patrick Wilson, Ron Livingston, Lili Taylor…

21st août2013

[L'Etrange Festival] Programme 2013

by Kasilla

Comme lors de sa précédente édition, L’Etrange Festival revient cette année avec une programmation gargantuesque ! Du 5 au 15 septembre prochain au Forum des Images, avec presque 100 films (90 si j’ai bien compté) durant ces 5 jours qui promettent d’être intenses !

Vous pourrez y voir 20 films en compétition (dont V/H/S 2 ou English Revolution de Ben Wheatley), 20 films hors compétition (dont le très dérangeants Borgman et Tore Tantz que j’avais vu à Cannes), 7 documentaires, une Carte Blanche à Albert Dupontel, une autre à Jello Biafra (musicien ET politicien), un Focus Stephen Sayadian (ancien D.A. de la team Larry Flint qui a crée son propre courant), un Hommage à Martine Beswick et un à Caroline Munro (2 sublimes actrices des années 60), une Nuit Divine, une Nuit Bad Girls, les Pépites de l’Etrange… aaaaAAAAAAAAAAaaaaaaaaHHhhhhhhhh (cri de panique de la nana qui s’aperçoit qu’elle ne pourra pas tout voir) !!!

Pour ma part, j’attends avec une grande impatience le film d’ouverture The Agent de Seung-Wan Ryoo, dont on m’a dit énormément de bien, ainsi que celui de fermeture, Haunter, une histoire d’ado fantôme orchestré par le génial Vincenzo Natali (Cube, Splice, Cypher…)

Côté Compétition, je suis très curieuse du dernier Ben Wheatley évidemment (English Revolution, A Field in England), mais aussi de The Station, de l’autrichien Marvin Kren (moi les films de parasites comme The Bay, c’est ce qui me fout le plus les chocottes ^^’). Et comme je suis assez gourmande d’horreur asiatique, le japonais Why don’t you play in hell? (de Sono Sion) et le coréen Confession of Murder (1er film d’un jeune réalisateur – Byeong-gil Jeong – inspiré par Old Boy et The Chaser) me font délicieusement frissonner d’envie…

Pour les films Hors Compétition, le très attendu Snowpiecer (de Bong Joon-Ho) ne me laisse évidemment pas insensible (même si je ne suis pas une fan du graphisme de la BD, j’avoue). Wasteland de Rowan Athale (où on retrouve le Grand Timothy Spall, et mon chouchou Iwan Rheon, Simon dans la série Misfits) a l’air plutôt bien ficelé pour un film de braquage et Found, de Scott Schirmer. Quand à Ghost Graduation, si Will Smith en a réellement acheté les droits pour une futur adaptation US, autant le mater avant qu’il bousille tout, non ? ^^’

Et puis pêle-mêle, j’aimerais bien aussi faire la fameuse Nuit Bad Girls avec 009-1 (de Koichi Sakamoto), Boulevard des chattes sauvages (de Yasuharu Hasebe), A gun for Jennifer (de Todd Philips) et Cinq femmes à abattre (de Jonathan Demme). Mais aussi la Carte Blanche à Jello Biafra (l’ancien Dead Kennedys !) et l’Hommage à Caroline Munro, avec entre autres le Maniac original (pas le remake avec Elijah Wood) . Ainsi que quelques Pépites de l’Etrange comme le film d’animation gore de Eiichi Yamamoto, La Belladone de la Tristesse, ou Parents, une réalisation ovniesque de l’acteur Bob Baladan… et aussi le documentaire sur les origines du film Les Aventuriers de l’Arche Perdue : The Secret Glory (de Richard Stanley).

Mais bon, tout cela n’est qu’une Wish List que j’espère que le Papa Noël va m’apporter… pour la programmation complète et des bande-annonces des films, allez faire un tour chez les copains du Daily Mars… pour les infos c’est sur le site officiel du festival et pour les réservations sur celui du Forum des Images. Et si j’étais vous je ne tarderais pas trop, certaines pépites vont partir à toute vitesse !

20th août2013

[Ciné] Jeune et Jolie

by Kasilla

Un film pour les mecs… pensez à porter un pantalon large (fréquentes augmentations du volume de votre entre-jambes à prévoir). J’ai le droit de dire que ça me fait gerber ? (bin oui c’est mon blog ^^) Ma critique de Jeune et Jolie sur le site d’Orange…

15th août2013

[Ciné] Elysium

by Kasilla

Une grosse grosse attente… donc un peu déçue forcement :/ Ma critique d’Elysium chez Orange…

14th août2013

[Ciné] Michael Kohlhaas

by Kasilla

Avec le recul (j’avais vu le film à Cannes… donc au milieu de TONNES d’autres films et pas forcement dans des conditions tip-top ^^’), j’avoue que je n’avais pas été tendre avec ce film qui est tout de même une belle prouesse… je vais retourner le voir une seconde fois tiens… Ma critique de Michael Kohlhaas sur le blog Orange…

10th août2013

[Ciné] Lone Ranger, naissance d’un héros

by Kasilla

J’aime les westerns – Rio Grande, Le Bon, la Brute et le Truand, La Chevauchée Fantastique, etc – la chaleur moite, le sable emporté par le vent, les visages décidés des cowboys, les close-up sur leurs ceinturons, la main prête à saisir la crosse de leur flingue. J’aime vraiment les westerns… mais je n’aime pas Lone Ranger.

Premier faux pas selon moi : quand on écrit en gros sur une affiche « Disney présente…« , ça laisse entendre que le film va être plutôt bon enfant ? Surtout quand on rajoute « Par les créateurs de Pirates de Caraïbes » non ? Parce qu’en faite, le détail le plus important de l’affiche (en petit au milieu du texte de bas) c’est surtout que c’est produit par Jerry Bruckheimer, le pape du blockbuster pré-mâché. Et quand un bonhomme fait le même job depuis 35 ans, travaille avec les plus grands acteurs d’Hollywood et a des budgets colossaux (250 millions de dollars pour Lone Ranger) il devrait savoir ce qu’il fait non ? Alors Papy Jerry, dis-nous pour qui vous l’avez fait ce film hein ?

Donc c’est clair, en voyant l’affiche et ces mots Disney, Pirates des Caraïbes, Johnny Depp… on se dit « on va se marrer les gars » ! Bon ok, y’a un gros risque que ce clown de Johnny Depp fasse encore une fois du Johnny Depp, sans surprise (et c’est le cas !) et son binôme Amie Hammer est quasi inconnu (bon allez j’ose « Merci papy de me trouver des rôles au cinéma ! »… Armand Hammer, ça vous dit rien ?) est il faut bien l’avouer, charismatique comme une crème renversée. Cinq minutes d’apparition l’Helena Bonham Carter (qui est pourtant en gros sur l’affiche française) et vous avez THE casting qui fait envie hein ? (Bon y’a aussi William Fichtner et Tom Wilkinson, mais on se demande un peu ce qu’ils fichent là…)

En fait, le message est faussé dès le départ : l’affiche, son casting, ses trailers sur-vitaminés… avec Lone Ranger, vous n’aurez pas affaire à un divertissement tous public, mais pas du tout ! De la violence, du sang, de l’humour un peu trop ‘fin’, des références vieillottes (Thierry la Fronde) et des longueurs, des tonnes de longueurs !

En même temps, ils ont quand même choisi de prendre Gore Verbinski à la réal… le gars qui – en dehors des bancales Pirates de Caraïbes – a surtout sévit sur le remake américain de The Ring (avec Naomi Watts), The Time Machine (avec Guy Pierce et Jeremy Irons) ou The Weather Man (ce navet météorologique avec Nicolas Cage)… un sacré pedigree bien foireux quand même !

Il faut quand même savoir que lors de la promo du film, Jerry Bruckheimer a dit lors d’une interview « J’adore les westerns »… alors pourquoi leur faire ça ? C’est peu du même acabit que lorsque Simon Bartelemy disait qu’il était fan de film d’horreur et que c’est ce qui lui avait donné envie de faire Pas Très Normales Activités… quel hommage ! En tout cas, quand Wikipedia cite dans vos films notables, Police Academy, Bad Boys, Les Ailes de l’Enfer ou Armageddon, je ne sais pas si on peut en tirer une certaine fierté. Financièrement peut-être, mais artistiquement, pas du tout.

Résumons, une campagne marketing qui cible le grand public alors que le film est trop violent, trop ‘adulte’, un casting qui semble plus s’être déplacé pour la plage et les petits fours, les codes du westerns piétinés à grand coup de rangers 45 fillettes, une prod et un réal qui croient savoir comment fonctionne la machine hollywoodiens… ça donne presque 2h30 de WTF qui fait plus jeu vidéo mal ciblé que digne successeur d’un genre adulé. Et j’ai peur que le public ne s’y trompe pas et que le box office FR soit aussi cataclysmique que celui US… aouch.

Bref. Après la mauvais expérience de John Carter, autant dire que Disney va certainement y réfléchir à 2 fois désormais avant de confier ses sous (plein !) pour un projet aussi bancale, sans réel cible marketing et qui en plus sort à une période qui foisonne de films beaucoup plus bandants. En clair, Mickey, t’as tout faux sur ce coup là, il ne te reste plus qu’à t’en mordre tes petits doigts boudinés.

En tout cas je sais pas vous, mais moi ça me fait très peur pour Star Wars 7, très très peur…