18th mar2012

La Dame en Noir… SUPER sieste

by Kasilla

Arthur Kipps est un jeune notaire veuf qui élève seul son enfant. Alors que le deuil le poursuit toujours, son employeur lui demande de régler une succession sensible sous peine de le mettre à la porte. Laissant son fils, Joseph 4 ans, seul avec sa nounou à Londres, il prends le train pour rejoindre une petite bourgade peu accueillante et démêler l’histoire de cette maison au milieu des marais.

Réalisé par James Watkins (The Descent 2, Eden Lake) et mettant en scène un Daniel Radcliffe qu’on a encore du mal à imaginer en autre chose qu’Harry Potter, la Dame en Noir est issu d’un roman de Susan Hil du même nom. Si je vous donne ces quelques infos techniques, c’est pour que vous compreniez avec quelles difficultés ce film partait déjà : un réalisateur qui n’a pas encore fait ses preuves, un acteur trop jeune et encore trop collé à un ancien rôle et l’adaptation d’un roman, exercice ô combien difficile et au résultat trop souvent décevant. Et ce qui devait arriver, arriva…

La première fois que j’ai vu le trailer de The Woman in Black, c’est tout de suite pensée au Sleepy Hollow de Tim Burton. Un homme au visage marqué par le chagrin, une cambrousse bien inhospitalière et un secret. Mais même si Daniel Radcliff a des petits aires de Ichabod Crane dans son costume 3 pièces avec sa montre à gousset en pendant, la comparaison s’arrête là. Car malgré tous les défauts du film de Burton, il faut tout de même lui reconnaître une certaine ambiance et quelques scènes haletantes.

Dans la Dame en Noir, on reste assis mollement sur son siège, on attend les émotions… et rien ne vient.

La base du scénario, c’est tout de même un jeune veuf éploré qui se bat pour élever seul son enfant et qui se voit contraint d’aller dans ce trou perdu pour garder son job. Il porte encore lourdement le deuil de l’être aimé quand il débarque dans un village maudit où les enfants tombent comme des mouches… et on s’en fiche royalement ! Comment ce fait-il qu’on n’arrive pas à accrocher à ce triste contexte et au visage marqué d’Arthur ?

Et la peur ? N’est-ce pas censé être LA BASE de ce qu’on nous vend comme film d’horreur-angoisse ? Je n’ai pas été surprise, n’ai pas sursautée une seule fois ! Les rares moments de rencontre entre les vivants et les revenants, on les voit venir à 15 km : les ficelles employées habituellement dans le cinéma pour générer la peur, ici ce ne sont plus des ficelles mais des cordages de supertanker !

Attention, je n’ai pas dis que c’était une bouse totale ! Dans les choses positives, j’ai tout de même noté un effort niveau ‘apparences’. Les paysages de cette campagne anglaise sont gris à souhait, le village bien bouseux comme l’on s’y attendrait, les costumes, les calèches, la déco des maisons vous mettent bien dans l’ambiance (Je peux avoir un Brandy dans un verre ballon en cristal svp ? :D).

Et la maison… mais quelle maison ! Totalement perdue sur une pauvre motte de boue au milieu des marais noirs, ce manoir est une petite perle de poésie gothique. On y retrouve tous les indispensables du genre : elle est envahie par les ronces et les nuisibles, elle croule sous les objets personnels lourds de souvenirs et forcement elle est hantée. Et franchement, la nurserie… si vous voulez que vos gosses deviennent des phobiques paranoïaques, faites-leur la même ;)

Et pourtant, malgré de beaux décors, un synopsis qui faisait envie, The Woman in Black n’a pas réussi à me donner un seul frisson… je m’y suis profondément ennuyée. En même temps – en tant que fan de films d’horreur – je m’attendais tellement à un jolie film d’angoisse un peu glauque… et j’ai eu le droit à un pseudo fantastique mal dirigé, un fantôme peu crédible, avec un héros non assumé… décevant.

La Dame en Noir (V.O. : The Woman in Black)
Sortie Fr : 14 mars 2012
Genre : Épouvante-horreur… moi je dirais tout au plus Fantastique :/
Durée : 1h35 (Ouf !)
Interdit au moins de 12 ans.

11th mar2012

Le Territoire des Loups

by Kasilla

Ottway fait un boulot de merde. Il est chargé de protéger une station de forage au fin fond de l’Alaska des bêtes sauvages qui peuplent les forêt enneigées environnantes, l’arme au poing. Mais que fait-il dans ce coin paumé et au combien inhospitalié ? Il fuit le souvenir d’une femme dont le visage souriant le hante et le pousse à songer au pire…

Mais tout va changer pour lui lorsque l’avion où il se trouve avec ses ‘collègues’ – un ramassis de taulards et de pommés – s’écrase en pleine tempête et qu’il se réveille au milieu des quelques survivants (la scène du crash est… puissante !). Il croit d’abord que pour survivre ils vont devoir trouver nourriture et chaleur, mais c’était sans compter sur les propriétaires des lieux : les loups.

Dans le Territoire des Loups - ou The Grey en VO – Liam Neeson est le personnage pilier d’une histoire basée sur la survie. Les paysages sont splendides mais les vents violents vous assourdissent et vous rappellent sans arrêt que vous êtes en territoire hostile.

Car en fait, l’homme a beau se croire dominant et tout en haut de la chaîne alimentaire, ici nos protagonistes sont malmenés par les éléments (le froid, la neige, le blizzard..) et traqués par une meute de loups sanguinaires parce qu’ils sont sur leur territoire (d’où le titre du film en fr) et que c’est comme ça que ça se passe dans la nature.

C’est d’ailleurs pour moi l’un des points noirs du film (en dehors de passages un peu mièvres ok) : les loups sont tout sauf réalistes. D’ailleurs ce ne sont pas des loups, mais de véritables Bêtes du Gévaudan ! Leur fourrure est pleine de poils (gage de qualité en effets numériques il paraît), ils ont de gros yeux luisants et des gueules pleines de crocs acérés… mais on dirait que leurs squelettes ne sont pas ‘normaux’, ils se déplacent comme les robots désarticulés… ridicule.

On voit tout de même que le scénariste a bien étudié leurs meurs, car ses animaux montrent une certaine organisation en meutes et une intelligence caractéristique à leur race. Ces loups gigantesques chassent de façon organisée et calculée, acculant nos pauvres hommes terrorisés. Ils les testent, s’organisent en fonction de leurs réactions, patientent dans l’ombre pour mieux les surprendre. Et je peux vous garantir qu’on sursaute à chaque fois !

En bref, le Territoire des Loups est une histoire sur les forces et les faiblesses des hommes. A l’image d’un film de guerre, ça sent la testostérone. Certains arrivent à fanfaronner au milieu de la nuit noir et des grognements, mais pleurent à chaudes larmes à l’évocation de souvenir heureux. C’est ainsi qu’autour du feu, blottis les uns contre les autres, morts de trouille, que ces hommes se livrent à coeur ouvert. Poignant.

Mais quel est la maxime de tout cela, qu’est-ce que le réal a essayé de nous faire comprendre ? Est-ce que la vie d’un homme peut être résumé à ce que contient son portefeuille ? Ses papiers d’identité, quelques photos, une lettre qui ne sera jamais lu. Et qu’est-ce qui fait que la vie vaut d’être vécue, qu’il faut se battre pour la préserver ? Le rire d’un enfant, le sourire d’une femme ?…

The Grey fait donc pour moi partie de ces oeuvres dont on ne sort pas intact, du moins pas tout à fait le même que lorsque qu’on est entrée dans la salle de ciné. C’est le genre de film qui vous remets à votre place, qui vous plonge le nez dans votre petit quotidien et vous en ressortez en vous disant : « Mais en fait, c’est ÇA qui est important !« . Pour ma part, j’en suis ressortie tremblante comme une feuille et ce sentiment étrange à mis du temps à me quitter. Perturbant mais vrai, choquant mais magnifique.

To live and die on this day, to live and die on this day…

Le Territoire des Loups (The Grey) sortie le 29 février 2012
Réalisateur : Joe Carnahan (L’Agence tous Risques… XD)
avec Liam Neeson (Darkman, la Liste de Schindler, StarWars 1ere trilogie, etc), Dermot Mulroney (Break Out, Copycat…), Dallas Roberts (The Good Wife)…
Interdit au moins de 12 ans.

 

11th mar2012

Moebius nous a quitté

by Kasilla

Suite à l’annonce hier du décès de Jean Giraud alias Moebius, je me doute que les hommages vont pleuvoir… aussi, je vais essayer de faire différent, je vais vous raconter MON Moebius, comment il a changé ma vie…

D’autant plus que Moebius – ou Gir – a eu une carrière à ce point prolifique, que ce serait un affront de résumer toute cette créativité en un seul et bref article. Donc ne cherchez pas dans ce billet un résumé de sa longue et magnifique carrière, mais juste mes quelques confrontations avec son art et la façon dont cela m’a influencé, et dont j’espère, cela a aussi influencé plus d’une personne…

Car ma découverte de l’univers de Moebius fut violente. En effet, comme pas mal de gosses dont les parents travaillent beaucoup, la télé a été assez souvent notre nounou et mes frère/soeur et moi. C’est comme ça que je me suis retrouvée devant Les Maîtres du Temps un soir de nouvel an. Time Masters chez les anglois, ce film d’animation de Renée Laloux avait été crée à partir des dessins de Moebius, donc avec une très forte empreinte de son style, de cette pâte si caractéristique, à base de mondes grouillants de vie, de créatures éthérées et de personnages torturés.

Mais c’était peut-être un peu trop violent pour une fillette de 6 ans, car je me souviens encore avoir été morte de peur face aux attaques des insectes géants et bouleversée par les morts successives de ce dessin-animé très dur et clairement pas pour les enfants. Puis je l’ai revu plusieurs années plus tard et ai enfin pu apprécier sa beauté poétique.

 

Plus tard, j’ai découvert le magazine Metal Hurlant au hasard des rayons poussiéreux d’une petite boutique d’occasions de la ville où j’ai grandie. Ce genre de culture underground arrivant rarement jusqu’à nous sous sa forme première, c’était souvent dans les rayons des brocantes que je tombais sur de petites perles (c’est aussi dans la poussière que j’ai découvert les Humanoïdes AssociésRahanTorgal ou la saga Dune…)

Et alors que je m’ouvrais à la Culture Gothique et à la musique Metal, ce magazine fut pour moi une véritable source d’inspiration pour mes propres illustrations de l’époque. C’est cette culture si vaste et prolifique qui m’ont petit à petit conduite à tenter le concours de l’Ecole des Beaux-Arts de ma région (et c’est probablement elle aussi que me l’ont fait quitter de façon prématurée… mais ça c’est une autre histoire)…

Et des années plus tard, lorsque j’ai commencé à lâcher la culture Manga et que je me suis intéressé à celle que j’avais délaissé jusqu’à lors – la culture Comics – j’ai eux le plaisir de retrouver ses traits si caractéristiques.

En effet, lors de son passage à Los Angeles fin des années 80, Moebius c’était aussi essayé à l’illustration de comics entre autres avec un magnifique numéro du Surfer d’Argent, mais aussi avec des croquis de Batman, Spiderman, Wolverine, Daredevil ou Ironman qui avait à l’époque à la fois choqué mais aussi influencé quelques auteurs de comics du cru (comme Jim Lee, Mike Mignola… voir le recueil Visions of Arzach).

Ce que j’ai su beaucoup plus tard, c’était que j’étais devenu geek grâce à lui.

Pour mes 8 ans, mes parents avait voulu offrir un ordinateur à la fillette très curieuse et bricoleuse que j’étais. Au hasard des rayons d’un magasin d’informatique, il était tombé sur l’Alice, un genre de TO7 (voir le Musée des Machines sur le site de l’association MO5). Probablement plus séduits par la très belle illustration d’une jeune fille aux cheveux blonds que par les autres packaging plutôt austères, ils m’avaient choisis ce modèle. Je m’étais donc retrouvé avec mon 1er ordinateur sous le sapin en ce Noël 1983, 1er d’une longue lignée qui ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Cette magnifique illustration d’Alice était de Moebius.

Au nom de tout ce qu’il a fait pour moi, pour nous, je tiens à présenter mes sincères condoléances à toute sa famille et plus particulièrement à son épouse Isabelle. Mais comme je l’ai lu sur le mur Facebook de Julien Dupuy (éminent journaliste ciné) « Moebius n’est pas mort. Il est parti explorer l’une de ses merveilleuses dimensions parallèles aux côtés d’Arzak, sur son oiseau voilant.« …

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Pour rappel, Moebius fut l’invité de l’Agence Tous Geek n°8 en octobre dernier. A découvrir ici : L’Agence Tous Geeks #8 : Les Origines du Moebius

04th mar2012

American Horror Story saison 1 : SUPER baraque

by Kasilla

Je l’avoue bien bas : j’ai découvert American Horror Story totalement par hasard. Et pourtant, c’est tout à fait le genre de série qui me fait vibrer puisque c’est – grosso modo – l’histoire d’une maison hantée… mais méchamment hantée ! Attention : pour pouvoir vous expliquer certaines choses, je spoil un peu… mais aucune intrigue primordiale n’étant révélée, ça ne vous gâchera pas non plus la série si vous ne l’avez pas encore vue. Mais c’est à vous de voir ;p

Les plans :

American Horror Story c’est une série horrifique avec déjà une saison 1 de 12 épisodes sorties et une 2e en cours. Elle est diffusée outre-atlantique sur la chaîne FX et réalisée par Ryan Murphy… oui oui, LE Murphy de Glee (beurk) et Nip/Tuck (là y’a des similitudes !) ! Mais passons les détails pour nous plonger dans ce véritable pot pourri d’influences gothico-érotiques qu’est AHS… et comme je ne tiens qu’un modeste blog et pas une encyclopédie sur le sujet, je vais essayer de vous faire court ;)

Ils l'air heureux comme ça hein !?

Les fondations :

AHS c’est certainement la série où il y a le plus de revenants au m², ça grouille de partout. Alors il y a les grands classiques fantômes qui sont morts dans des circonstances tragiques et qui se vengent des humains qui osent mettre les pieds sur leur territoire. Ensuite il y a les un peu moins répondus – les âmes en peine – ceux qui ne savent pas vraiment qu’ils sont morts et errent à la recherche de quelque chose ; ils ne sont pas réellement malveillants mais ils fichent royalement les chocottes lorsqu’on les croise. Et puis il y a ceux qui se croient encore vivants.

Et si certains ont plantés la tente et se contentent gentiment de hanter une pièce ou 2, d’autres s’amusent à se mêler aux vivants pour leurs petites manigances. Du coup, on se jamais trop qui est vivant et qui est mort, ce qui est réel ou qui ne l’est pas et franchement ça apporte réellement quelque chose au scénario (je pense en particulier à un twist un peu à la 6e Sens… maintenant torturez-vous pour deviner qui c’est ! gnagnac). Quand aux finalités de tout ce capharnaüm (pourquoi toutes ces intrigues ?), on ne les découvre qu’au 3/4 de la série et la fin élude les conséquences de tout ça ! Mouaip…

Donc un sacré foutoir puisqu’on ne sait pas toujours qui respire ou non et où certains se servent des plus benêts d’entre eux pour leurs petites manigances. Et pour démêler ce sac de noeud, il faut bien suivre : allez faire pipi sans faire ‘pause’ et vous risquez de louper un évènement ou une révélation importante et d’être complètement largué. Car tous les personnages sont liés entre eux et ce n’est qu’au fur et à mesure qu’on comprends toutes les ramifications (puisque que l’histoire débute à la construction de la maison en 1920 et se termine de nos jours, y’en a eu des proprios !).

Jessica Lange est grandiose dans le rôle de Constance

Le mortier :

Ce qui dénote surtout dans AHS, ce sont ses fortes connotations sexuelles. Le pilote prend place dans une sombre affaire de fausse couche et d’adultère, pour poursuivre avec une bonne à tout faire en portes-jarretelle qui n’a pas peur de récurer le sol à 4 pattes et un homme en total-combi latex noir. Les esprits baisent entre eux, avec les humains, leur collent des hallucinations pour mieux s’en servir… le bordel quoi !

On assiste d’ailleurs parfois à des scènes un peu crues, où on ne voit clairement rien (si ce n’est le corps de la magnifique Alex Breckenridge, que vous avez croisé dans la saison 4 de True Blood par exemple) mais où les choses sont suggérées de façon tellement forte – avec ambiance et plans qui s’y prêtent – qu’on est parfois à la limite du porno… un peu comme dans la série Nip/Tuck d’ailleurs (le p’tit Ryan aimerait’il choquer ses spectateurs ?).

D’ailleurs les femmes sont des ultra-dominatrices dans cette histoire, les rôles masculins n’étant souvent que leurs pantins. Elles manipulent les corps et les esprits pour arriver à leurs fins, qu’elles soient d’ailleurs complètement égoïstes ou plutôt bien intentionnées. Les hommes sont souvent décrit par les femmes comme des lâches incapables de contrôler leurs pulsions, qui du coup méritent d’être utilisés puis punis… et c’est un homme qui a écrit ça ^^’

Huber sexy nanny ! (floutch !)

La déco :

Comme il le dit lui même, Ryan Murphy a été fortement influencé par le cinéma d’horreur depuis son enfant. Pas l’horreur gore d’après lui, mais plutôt l’horreur subtile, c’est qui vous fait frisonner sur votre siège plutôt que celle qui vous donne des hauts le coeur (ouaip… perso, le Doc du début et ses expériences de couture… moi je trouve ça plutôt gore ^^’).

Aussi on retrouve du Shining, du Amityville, du Bram Stocker’s Dracula (l’amour par delà la mort… et la même musique par moment !), du Les Autres (pour la dualité morts/vivants), du Rosemary’s Baby… et j’en oublie !

Mais en dehors du cinéma, il y a aussi pas mal d’autres influences gothiques, littéraires, musicales, picturales, etc. Addy la trisomique, c’est un peu le Corbeau du poème d’Edgar Allan Poe : elle clame cette même litanie « You’re going to die in there » (« Tu vas mourir ici ») neutre et innocente… ce qui n’en fait pas moins un oiseau de mauvais augure (Poe qui avait aussi influencé Brian Gibson pour Poltergeist II – The Other side). Une légende urbaine parle d’un boucher-abatteur de cochons dont l’ambiance de l’épisode (le #6) baigne littéralement dans une chanson de Nine Inch Nails (« hey pig piggy pig pig pig, all of my fears came true »). Les murs de la maison sont ornés de fresques largement inspirées des oeuvres de Jérôme Bosch ou des iconographies de la Bible, celles qui dénoncent les tentations du démon.

La maison est vraiment le personnage central de la série

Les locataires :

Les Harmons au départ, c’est juste une famille qui essaie de faire face à une crise. Suite à la fausse couche de la mère – Vivien – le père psychanalyste – Ben – la trompe dans les bras d’une jeunette (ça c’est du soutien !), puis décide d’acheter une maison à l’autre bout du pays (Boston -> L.A !) pour tenter de sauver les meubles, traînant leur ado bohème - Violet – dans la débandade. Ils vont rapidement apprendre que la magnifique demeure victorienne qu’ils viennent d’acheter une bouchée de pain fut le théâtre d’évènements tragiques… plein !

Mais bon, comme promis je ne vais pas vous faire une encyclopédie sur la série (pourtant il y aurait de quoi), j’espère juste que ces quelques lignes vous aurons intriguées et données envie de découvrir cette série.  Car pour moi, American Horror Story c’est une vraie sucrerie d’Halloween : on tremble en ouvrant l’emballage, on hésite à le mettre en bouche et finalement on découvre un goût atypique mais agréablement surprenant. Je regrette juste le dernier épisode de la saison qui pour moi est de trop, car tout aurait pu être bouclé au #11, mais ce #12 apporte des éléments qui ne servent pas à grand chose (sauf à annoncer la saison 2 ?) et qui rendent la conclusion de tout cela plutôt pathétique… donc à regarder mais à zapper aussi sec (allé, sauf les 3 dernières minutes). Mais globalement une bonne série que je conseille à tous bons fans d’histoires glauques et étranges qui se respect.

Âmes sensibles... abstenez-vous...

Infos tech :
American Horror Story, 1 saison de 12 épisodes d’environ 40 minutes et une 2e en cours.
Réalisée par Ryan Murphy (Popular, Nip/Tuck, Glee)
Avec Dylan McDermott (Ben Harmon), Connie Britton (Vivien Harmon), Taissa Farmiga (Violet Harmon), Jessica Lange (Constance, magnifique dans ce rôle !), Frances Conroy (Moïra), Denis O’Hare (Larry Harvey), Evan Peters (Tate), etc…

02nd mar2012

HIMYB Awards : les meilleurs films 2011 élus par les blogueurs

by Kasilla

Si vous êtes blogueur ciné (perso je ne me targue pas de l’être… enfin pas encore ;) vous vous devez de connaître les soirées How I Met Your Bloggeur. (Mise à jour de l’article avec les gagnants ci-dessous)

Rendez-vous des scribouillards du web 2.0 passionnés de 7e art, cet évènement permet à ceux-ci de se rencontrer dans un cadre sympathique et de discuter cinéma entre ‘pro’, ou du moins fans du domaine.

Parce que les Césars, les Oscars, tout ça c’est bien gentil, mais c’est peut-être un peu du chiqué non (#trollface) ? Que les grands acteurs, réalisateurs, producteurs élisent leurs chouchoux, ça n’est peut-être pas hyper représentatif (pas plus que le nombre d’entrées en fait) des coups de coeur qu’on pu avoir les ‘vrais’ gens ? Ceux qui se déplacent régulièrement au ciné, comparent les films, donnent leurs avis sur le web… le ‘peuple’ quoi !

Personnellement, ce soir ça va être ma 1ere et non des moindres puisque cette 6e édition est dédiée aux films qui nous ont le plus marqué lors de l’année dernière. Et il faut bien l’avouer, 2011 à était une année riches en bons films (mais aussi en bouses intersidérales, cf les Razzies Awards) et il faut bien faire le tri un moment.

Alors voilà un petit teasing sur l’évènement :

Mais trève de blabla, car le grand soir c’est CE soir et nous allons enfin savoir quels sont pour vous les films, les acteurs, les B.O qui ont marqués l’année 2011… pour ma part j’espère être surprise ;)

Alors à très vite pour les résultats !

Les gagnants des HIMYB par catégorie :

Révélation de l’année : Jessica Chastain dans Tree of Life

Meilleure affiche : The Artist de Michel Hazanavicius

Meilleur scénario : La Piel que Habito de Pedro Almodovar

Pire film : Green Lantern de Martin Campbell

Meilleur DTV : SUPER de James Gunn (II) (ma critique ici… pas du tout d’accord !)

Meilleure B.O : Drive de Nicolas Winding Refn

Scène de l’année : la scène de l’ascenseur dans Drive de Nicolas Winding Refn

Meilleur film d’animation : Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne de Steven Spielberg

Meilleur réalisateur : Nicolas Winding Refn pour Drive

Meilleur acteur : Ryan Gosling dans Drive

Meilleure actrice : Nathalie Portman dans Black Swan

Film de l’année : Drive de Nicolas Winding Refn

Donc Drive remporte rien de moins que 4 HIMYB Awards, c’est @wildsidecats qui était contente (avec son super blouson du film :D)

La remise des prix a été suivie de la projection de John Carter en avant-première (à laquelle je n’ai pu assister, donc il faudra attendre pour mon avis sur le dernier Disney)… une super soirée entre blogueurs ciné !

A renouveler donc ;)

Plus d’infos sur HIMYB ici…