26th sept2012

[DTV] The Expatriate

by Kasilla

Ben Logan tente d’être un bon père. Expert en sécurité américain, il accepte un job dans une société belge pour tenter de se rapprocher de sa fille Amy, qu’il ne connait presque pas. Mais un matin, Ben se rend au travail et trouve des locaux vides… que s’est-il passé ?

Une production américaine qui se déroule en Belgique, plutôt atypique comme choix de décor! A la lecture du synopsis, on a un peu l’impression que l’on va se retrouver avec quelque chose d’un peu cheap. Mais que nenni !

Alors d’accord, les rues d’Anvers et de Bruxelles ça pète moins que celles de Los Angeles ou New-York, mais les moyens financiers et techniques étant là, on a le droit à des plans hollywoodiens ! Et ça à l’air bête comme ça, mais ces petites rues pavées, ces immeubles un peu vieillots et bien ça change et ça n’est pas si déplaisant.

De plus, Aaron Eckhart est très efficace dans son rôle d’ex-agent de la CIA et l’action est quasi non-stop. Face à lui, un complot international et des dangers mortels dont il va devoir se sortir, une ado chiante sous le bras !

En bref, un bon petit film d’action basé sur une histoire vraie qui, comme on ne s’y attendait pas du tout, est une belle surprise. Je l’ai même trouvé plus efficace que The Bourne Legacy c’est pour dire ;)

Date de sortie DVD/BR/VOD : 26 septembre 2012 – Durée : 1h40
Réalisé par Philipp Stölzl (Duel au Sommet, Young Goethe in Love)
avec Aaron Eckhart (Harvey Dent dans The Dark Knight), Olga Kurylenko (Trust, Sons of Anarchy), Liana Liberato (Quantum of Solace)…

24th sept2012

[DVD] The Proposition

by Kasilla

Dans les terres arides de l’Australie du XIXe siècle, les colons tentent de civiliser les locaux et imposer leurs idéaux. Dans ce contexte de non-droit, Charlie et Mike Burns se font arrêter puis accuser du meurtre de toute une famille. Mais pour le shérif Stanley, ils ne sont que du menu-fretin, celui-ci propose donc un marché à Charlie : ramener le chef du gang – Arthur son frère aîné – contre la grâce de son petit frère Mike… et il a 9 jours !

The Proposition n’est pas un western comme les autres. Ici, les peaux rouges sont remplacés par des aborigènes, les paysages sont gigantesques et on sent la chaleur extrêmement pesante des lieux. Surtout qu’un filtre jaune a été ajouté pour rendre tout plus crade, plus poisseux, ce qui accentue cette ambiance ‘sauvage’ chère aux westerns.

Guy Pearce (Charlie Burns) se retrouve avec la tâche difficile de capturer et d’envoyer son grand frère à l’échafaud pour tenter de sauver la vie du plus jeune de la fratrie. Car tous les frères Burns sont des bandits violents, sales, avec la gâchette un peu trop facile, mais Mike le plus jeune est attardé et Charlie est rongé par les scrupules. Mais peut on réellement envoyer l’un de ses frères – si horrible soit-il – à une mort certaine pour en sauver un autre ?

Ce qui rend The Proposition différent des autres westerns, c’est à la fois ce changement de décor (adieu l’Ouest américain, vive le bushman australien !) et son ambiance sonore très particulière dirigée par Nick Cave (musiques et chansons parfois étranges qui collent bien à l’ambiance malsaine). Une petite perle pour les amateurs pas trop puristes du genre.

Date de sortie DVD : 12 septembre 2012 – Durée : 1h44
Réalisé par John Hillcoat, scénario et musiques de Nick Cave,
avec Guy Pearce, Emily Watson, Ray Winstone…
Ré-édition chez Bodega Films et Sony Pictures Home Entertainment, langues UK+FR, sous-titres FR.

17th sept2012

[Ciné] Savages

by Kasilla

Ben et Chon vendent le meilleur cannabis de tout le pays… Du monde entier probablement. Mais leur petit business fait des envieux. Aussi, quand ils refusent de bosser avec le gros cartel mexicain du coin, ceux-ci décident d’employer la manière forte et kidnappent leur nana pensant les faire plier. Mais les deux garçons vont tout faire pour la récupérer… [nota : non, je n'ai pas fait de faute d'orthographe, il y a bien une seule nana pour les deux.]

« Salut moi c’est K. Alors je vais vous faire ma critique de « Savages » de la même manière que O. raconte son histoire. »

« Tout d’abord, je déteste les voix-off. Pour moi, c’est rarement adapté et c’est une méthode un peu trop facile de remplir les blancs. Cette technique, malheureusement, arrive parfois à s’intégrer dans une histoire, mais dans ce cas précis, la voix de O. avec la plage et les vagues derrière, ça fait tout au plus pub pour du gel douche. »

« Ensuite, la miss Ophélia me fait un peu trop penser à une princesse Peach, mais en plus bitch. La pauvrette a rendu raide dingue deux apollons – c’est trop dur la vie – et bouhouuu, elle se fait kidnapper… on le voit venir à mille bornes. Et forcement, les deux beaux gosses vont aller sauver leur chérie en s’entraidant, dans un pur esprit de camaraderie. Qu’est-ce qu’ils sont tolérants et ouverts ces trafiquants d’herbe quand même ! »

« Et puis le côté « les mafieux de la drogue sont prêts à tout » c’est du déjà-vu. Violence et hémoglobine à gogo, elle est où, l’originalité ? Et bien pour dire vrai, elle est à deux niveaux. »

« D’une part, le côté sur-high-tech et ultra organisé est enfin mis en avant. Certains films ont un peu trop tendance à faire croire que ces gens-là sont juste des brutes sanguinaires, assoiffées par le fric et sans cervelle. Et bien non, certains ont une cervelle et assez d’argent pour se payer les meilleurs « employés » (hackers, mercenaires, avocats, etc.) et le meilleur matos. On l’oublie un peu trop souvent. »

« D’autre part, si on met de côté nos adeptes du triolisme, Salma HayekBenicio Del Toro et John Travolta sont très bons dans leurs rôles respectifs (une chef de la mafia, son larbin et un agent double) et représentent bien cette nouvelle génération de malfrats. Ils ont tous pris un gros coup de vieux, mais ils sont vraiment flippants. »

« Alors disons que Savages reste un bon film de « mafia », avec de l’action et de l’ultra-violence. Mais selon moi, son histoire d’amour un peu trop hippy post-moderne (Peace, Love & Weed for everyone) décrédibilise le tout. Quant à ce qui se passe à la fin (je vous laisse découvrir), ça m’a juste fait hoqueter, comme quand on découvre en rentrant le soir que le chat a pissé sur le lit… Gros soupir et consternation »

« Pas un mauvais film, donc (Oliver Stone quoi ! Tueurs nésPlatoonL’Enfer du DimancheJFK !), mais une déception pour moi et pourtant… j’en suis une de savage, vous pouvez me croire ! »

Date de sortie 26 septembre 2012 – Durée : 2h10
Réalisé par Oliver Stone (Platoon, Natural Born Killers, Wall Street…)
avec Blake Lively (Gossip Girl, Green Lantern…), Taylor Kitsch (Friday Night Light, John Carter, Battleship…), Aaron Taylor-Johnson (Nowhere boy, Kick-ass…), Benicio Del Toro (Usual Suspects, Traffic, 21 grammes…), Salma Hayek , John Travolta…

16th sept2012

[L’Étrange Festival] Room 237

by Kasilla

A quoi pensait Stanley Kubrick quand il a réalisé « The Shining » ? Ce cinéaste de génie essayait-il de faire passer un message dans son film ? Le documentaire « Room 237 » tente de répondre à cette question…

Lors de sa sortie en 1980, « The Shining » n’avait pas eu le succès commercial escompté. Plus de 30 ans plus tard, ce chef-d’œuvre fait partie du panthéon du cinéma de genre, au point d’être enseigné dans les écoles de cinéma, pour sa construction et son esthétisme hors-norme.

Rodney Ascher s’est servi d’images d’archives et de témoignages de spécialistes (historiens, cinéastes, journalistes…) pour émettre une hypothèse : Kubrick aurait voulu se servir de son film pour critiquer la colonisation américaine, l’éradication des populations indiennes natives qu’elle a engendrée et même l’Holocauste.

De nombreux extraits du film sont ainsi décortiqués pour étayer ces thèses, dont certaines explications semblent plausibles et d’autres plutôt farfelues. Pour moi qui suis fan du film, j’ai trouvé certaines démonstrations vraiment trop extrapolées, à la limite du risible. Mais ce qui est clair, c’est que désormais, je ne le regarderai plus jamais de la même façon.

Malgré ses approximations, « Room 237 » trouve surtout son intérêt auprès des fans de l’adaptation ciné du roman de Stephen King, ou ceux de son génial réalisateur, qui nous a quitté en 1999  sans nous donner toutes les explications. Intéressant, mais tout de même assez mal orchestré et à l’esthétisme trop cheap… Frustrant.

Date de sortie : inconnue – Durée : 1h44
Documentaire réalisé par Rodney Ascher
avec Bill Blakemore, Geoffrey Cocks, Juli Kearns, John Fell Ryan, Jay Weidner…

16th sept2012

[L’Étrange Festival] Excision

by Kasilla

Lorsque Pauline traverse les couloirs de son lycée, elle est plus encline à recevoir des moqueries que des compliments. Mais cette jeune fille ne se laisse pas faire et décide de mener sa vie comme elle l’entend, malgré des envies étranges et des parents plus absorbés par la mucoviscidose de sa petite sœur…

« Excision » est un nom plutôt étrange pour un film qui parle surtout des interrogations des adolescents sur leur vie sociale, scolaire, familiale, sur leur futur. Sa définition prend tout son sens quand on s’aperçoit que l’héroïne est pour ainsi dire excisée par toutes sortes de carcans.

Car Pauline fait des rêves vraiment bizarres qui mélangent sexe et sang, corps vivants et morts, entiers et même en morceaux. Des rêves totalement WTF qui rappellent très légèrement l’esthétisme des films de Gregg Araki ou de « The Cell » de Tarsem Singh.

On comprend ainsi très vite que cette adolescente perturbée se bat sans cesse contre une mère bigote (jouée par l’ex-pornstar Stacy Lord), un père effacé (Robert Bart) et ses camarades de classe « qui ne comprennent rien ». Elle essaie de mener sa vie comme elle l’entend et fait TOUT pour. Le souci, c’est que sa vision des choses n’est pas tout à fait… normale, disons.

« Excision » est donc à classer dans les œuvres qui traitent des soucis de l’adolescence et par extension des maladies mentales, mais avec une approche vraiment bordeline. A découvrir si vous aimez les films totalement barrés… moi j’ai bien aimé ^^

Date de sortie : inconnue – Durée : 1h21
Réalisé par Richard Bates Jr
avec Annalynne McCord, Traci Lords, Roger Bart, Ariel Winter, John Waters, Malcolm McDowell…

15th sept2012

[L’Étrange Festival] The Thompsons

by Kasilla

Les Hamilton ne sont pas une famille comme les autres : leur seul moyen de survie est de se nourrir du sang des humains. Laissant traîner un peu trop de cadavres derrière eux, ils sont tout le temps sur les routes et cette vie leur pèse…

« The Thompsons » est la suite directe de « The Hamiltons ». Pour ceux qui l’ont vu et aimé, c’est très agréable de retrouver Francis, Lenny, les jumeaux… Pour les autres qui ne l’ont pas vu, ça ne manque pas trop à l’histoire.

Comme tous les films de vampires, « The Thompsons » comporte certains classiques comme la violence gratuite, l’évocation d’une sexualité « hors norme », cette faim qui les consume et du sang, du sang, du sang partout !

A côté de cela, cette famille de meurtriers sanguinaires a tout de même un petit côté attachant : toujours en fuite, obligés de se cacher, leur vie n’est pas simple. Surtout qu’ils cumulent les ennuis et vont même aller jusqu’à se retrouver en danger de mort… Car les méchants ne sont pas toujours ceux qu’on croit !

Fait avec un budget minuscule, je l’ai pour ma part trouvé beaucoup plus distrayant que les « grosses » productions déjà vues lors de ce festival.  Alors que vous ayez vu le premier film ou pas, « The Thompsons » est un bon petit film distrayant, qui m’a en plus m’a donné envie de découvrir les autres films de ses réalisateurs : les biens nommés Butcher’s Brothers !

Date de sortie : inconnue – Durée : 1h16
Réalisé par Mitchell Altieri et Phil Flores, alias The Butcher’s Brothers (The Hamiltons, The Violent Kind…)
avec Mackenzie Firgens, Elizabeth Henstridge, Cory Knauf…

13th sept2012

[L’Étrange Festival] Insensibles

by Kasilla

Dans la campagne espagnole des années 30, des enfants sont retirés à leur famille car ils sont atteints d’un mal obscur. De nos jours, un homme doit retrouver ses origines sous peine d’y laisser la vie. Ce qui réunit ces deux époques ? La violence…

Tout d’abord, vous devez savoir qu’ « Insensibles » nous a été vendu comme « LE film le plus important du festival », « LE film de l’année », « un chef d’œuvre sans précédent »… Drôle d’idée de se mettre une balle dans le pied comme ça.

Je ne sais pas pour vous, mais moi, lorsqu’on me dit ça, ça m’énerve tout de suite. J’ai tendance à me mettre la pression en me disant que si je n’aime pas, si je ne trouve pas ça génial, c’est que j’ai un problème. Je n’aime pas la pression. Je n’aime pas qu’on me dise ce que je dois aimer ou pas et j’ai peur que ça m’ait influencée…

« Insensibles » tire sur 3 cordes « sensibles » : la maltraitance infantile, la guerre et la recherche de ses origines. Pour moi c’était de trop. Surtout qu’on appuie bien sur ce qui fait mal, à grand renfort de gros plans sur les regards, les visages déformés par la douleur, la torture sanglante. Mais là où un « Citadel » touche aux larmes avec ce jeune père tentant de sauver son bébé, « Insensibles » semble effleurer les émotions sans jamais réellement les provoquer. En tout cas pas chez moi.

Le personnage de David, est rendu froid par sa profession de chirurgien mais aussi par un jeu d’acteur un peu monocorde. J’ai l’impression de n’avoir vu qu’une seule expression sur son visage tout le long : neutre, qui semble impassible… et complexifie donc la lecture de ses émotions. Comment s’attacher à cet homme pourtant complètement perdu ? Moi je n’ai pas réussi.

Quant aux enfants, leur insensibilité physique les rend étranges. Une étrangeté qui pousse à s’en éloigner plutôt qu’à tenter de s’en rapprocher. Du coup, leur sort laisse un peu indifférent. Ne parlons même pas des soldats qui, quel que soit leur camp, sont tous des brutes et des assassins sans cervelle. Facile.

Je suis d’accord sur le fait que pour un premier long métrage c’est TRÈS fort : un scénario intéressant et prenant, une belle réalisation, des acteurs juniors qui ne s’en sortent pas trop mal… Mais comme je l’ai dit sur Twitter en sortant de projo, je ne dois pas être « normale » car je suis resté assez « insensible ». Je vais aller faire pénitence, tiens…

Date de sortie : 10 octobre 2012 – Durée : 1h45
Réalisé par Juan Carlos Medina
avec Alex Brendemühl, Tomas Lemarquis, Irene Montala…

10th sept2012

[L’Étrange Festival] Iron Sky

by Kasilla

Les nazis sont de retour ! En planque depuis plus de 70 ans sur la face cachée de la Lune, ils préparent patiemment leur retour sur Terre pour dispenser leur message au monde entier ! Une opération de communication sous forme de mission lunaire va leur fournir les éléments pour hâter leur retour… préparez-vous terriens !

Comme vous l’aurez certainement compris, « Iron Sky » traite le sujet au second, voir troisième degré. Ici, une énième génération de Führer entretient une petite population de blonds aux yeux bleus dans l’illusion d’un Hitler protecteur et d’une « race » arienne unique. Leur sanctuaire fait donc l’effet d’un vivarium où une espèce étrange vit en autarcie totale, physique et intellectuelle (ils n’ont jamais vu de gens de couleur !).

L’esthétique Steam Punk qui règne dans leur base cachée est presque aussi risible que le mensonge dans lequel ils vivent depuis des décennies. Mais la vision du 4e Reich n’est pas la même pour tous : là où des dictateurs de pacotille comme Wolfgang Kortzfleisch (Udo Kier) ou Klaus Adler (Götz Otto) voient la conquête du monde « libre », d’autres comme Renate Richter (Julia Dietze) croient aux mensonges qu’on leur distille depuis des décennies et prônent la dispense de leurs valeurs « d’altruisme et de liberté ».

Ajoutez à cela un noir-blanc et une présidente des Etats-Unis prête à tout pour se faire réélire et vous n’aurez qu’une minuscule idée de l’ambiance foutraque de ce film. Un p’tit goût de « Starship Trooper » et des Monthy Python, mais surtout du GRAND n’importe quoi avec un budget un peu trop léger.

Alors on rigole, ok, car les créateurs – Timo Vuorensola et Michael Kalesniko – ont quand même fait fort en abordant le sujet nazi sans trop déraper… mais c’est un rire niais déclenché par des situations rocambolesques et de l’humour gras. Dommage, j’attendais un genre d’épisode de Futurama, j’ai eu le droit à une suite de gags cheaps… Too much pour moi.

Date de sortie Fr : inconnue – Durée : 1h33
Réalisé par Timo Vuorensola
avec Julia Dietze, Götz Otto, Udo Kier, Christopher Kirby…

09th sept2012

Septembre 2012 sera Indy ou ne sera pas !

by Kasilla

Et quand je dis Indy, ça n’est pas un indien ou indépendant, mais bien sûr Indiana Jones !

En effet ce mois-ci, pas moins de 3 évènements liés à la licence de Georges Lucas :

- La projection des Aventuriers de l’Arche Perdue dans sa version restaurée en avant-première qui a eu lieu à la Pagode le 6 septembre dernier ;

- La sortie du coffret Blu-ray de la quadrilogie en version remasterisée avec une tonne de bonus le 19 septembre ;

- Et pour fêter tout ça, la Nuit au Max spécial Indiana Jones le 22 septembre.

Oui vous avez bien lu, le samedi 22 septembre 2012, c’est la rentrée des Nuits au Max avec Freepod ! Le Max Linder Panorama nous fait l’honneur de nous recevoir une nouvelle fois pour la projection des « Aventuriers de l’Arche Perdue », « Indiana Jones et le Temple Maudit » et « Indiana Jones et la Dernière Croisade ».

Un évènement exceptionnel pour fêter la sortie d’Indiana Jones : l’Intégrale en coffret DVD et Blu-ray. Ce coffret recèle rien de moins que les 4 films issus de la licence en version remasterisée, ainsi que 7h de bonus. Avec un tel arsenal, les aventures d’Indy n’auront plus aucun secret pour vous. Pour ma part, j’ai hâte de les revoir en qualité HD !

Car pour info, « Les Aventuriers de l’Arche Perdue » a fait l’objet d’une restauration complèten que quelques privilégiés ont eu le plaisir de (re)découvrir le jeudi 6 septembre, en avant-première, à la Pagode. Ambiance orientale, thé, pâtisseries arabes et charmeuse de serpents ont participé à l’ambiance, mais c’est bien entendu la projection du film de 1981 dans une version rajeunie et magnifiée qui a provoqué tous les émois. En version française pour les nostalgiques trentenaires et plus dont je fais partie ;)

Alors c’est certain, le mois de septembre 2012 est clairement sous le signe du célèbre archéologue aventurier, alors munissez-vous de votre plus beau chapeau, de votre fouet et réservez-vite votre place sur les sites Fnac ou AlloCiné, les places partent à toute vitesse !

Je vous laisse, je vais me repasser le scène du 1er opus, celle avec Harrison Ford et Karen Allen dans le bateau ^^

 

09th sept2012

[L’Étrange Festival] Citadel

by Kasilla

Tommy assiste impuissant à l’agression de sa femme enceinte. Et alors qu’elle se retrouve dans le coma, lui doit survivre avec leur bébé et un traumatisme que cette violence a généré. Au milieu d’immeubles abandonnés et longeant les murs, comment va-t-il faire pour protéger sa fille du retour des agresseurs ?

« Citadel » est inspiré des propres phobies du réalisateur Ciaran Foy (présent le jour de la projo). Celui-ci ayant été lui-même violemment agressé, il ne connait que trop bien les sentiments néfastes et les angoisses que l’agoraphobie engendre. Cette maladie fait que les rares sorties de Tommy pour aller visiter sa femme à l’hôpital sont un véritable calvaire. Aussi, lorsque les jeunes encapuchonnés responsables de tout cela réapparaissent pour lui prendre son bébé, la maladie prend une dimension encore plus critique.

On sait peu de choses sur la situation, mais l’impression de vétusté et de précarité des gens que l’on croise, laisse à penser que l’histoire se déroule dans un futur proche rongé par la crise financière. Les quartiers résidentiels sont quasi à l’abandon et les structures sociales (hôpitaux, hospices) semblent désœuvrées. Ici, les notions d’espace et de temps sont éludées, seule l’ambiance générale compte, celle vue par les yeux d’un héros paranoïaque.

L’accent est mis sur le malaise du jeune homme, ses peurs et les efforts surhumains qu’il doit faire pour des choses qui nous paraissent à nous très simples, comme prendre le bus, par exemple. Face à la tristesse de ce qui arrive à son aimée, la maladresse avec laquelle il tente de s’occuper de son bébé, on a envie d’applaudir à chacun de ses efforts.

Ce qui aurait donc pu rester un simple constat de la maladie, est en fait un survival où Tommy va devoir chercher son courage au plus profond de son être pour sauver son enfant. Une belle leçon sur l’instinct de protection et l’amour d’un père pour sa fille. Par moments vraiment effrayant, mais surtout beau et touchant.

Date de sortie : inconnue – Durée : 1h25
Réalisé par Ciaran Foy (The Chronoscope)
avec Aneurin Barnard, James Cosmo, Amy Shiels…

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